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dimanche 2 septembre 2012

Il y a un hic!

Lorsque Dre Laberge se présente dans la chambre pour nous autoriser à quitter l'hôpital, elle n'est pas seule. Je m'empresse de regarder le nom de ce médecin, sur sa carte qu'elle porte à sa blouse. Elle s'occupe des infections. Avant même qu'elle ne parle, je comprends tout de suite que quelque chose cloche. Je pense alors qu'un virus court sur l'étage ou quelque chose de ce genre.... mais non. C'est plus grave, du moins, ça pourrait l'être.
 
Elle m'explique qu'après une opération, des tests sont effectués sur les instruments ayant été utilisés lors de la chirurgie. On vérifie alors que les instruments étaient bien stérilisés. Cette première série de tests indiquaient que la stérilisation était sans faille. Toutefois, depuis quelque temps seulement, un deuxième test, encore plus pointu, est réalisé. Or, celui-ci indiquait qu'un des instruments avaient été mal stérilisé.
 
Tout de suite, je me demande comment cela peut-il est possible dans un hôpital comme celui de Ste-Justine, supposé être le meilleur des meilleurs.
 
Elle fait alors le tour des risques. Il est impossible que le VIH ait été présent sur l'instrument puisque ce virus est ultra fragile et n'aurait pas résisté à l'autoclave. Certaine bactéries peuvent avoir résistées causant une petite infection dans les prochains jours. Toutefois, selon les deux médecins, compte tenu que 3 doses d'un antibiotique a été administré à Liam, il serait surprenant qu'une bactérie soit présente dans son organisme.

Je m'empresse de la questionner sur le risque de l'hépatite.
 
Effectivement, il y a risque. Elles tentent de me rassurer en me disant que les enfants en pédiatrie ayant l'hépatite sont plutôt rares et que les chances que ce virus se retrouve sur l'instrument sont minces. De plus, Liam avait reçu une dose de ce vaccin lors de son séjour en Chine et les tests effectués par Dr. Chicoine en juillet démontraient qu'il avait développé des anticorps. Néanmoins, comme il devait recevoir son rappel en septembre, on décide de lui administrer sur le champs.
 
Une enquête sera faite par Ste-Justine afin de déterminer la dernière opération ayant utilisé cet instrument, permettant ainsi de retracer l'enfant et de voir son dossier médical. Si celui-ci ne présente aucune particularité au niveau de son sang, l'enquête cessera.
 
Comme j'étais encore seule à l'hôpital lorsque j'ai appris la nouvelle, je raconte le tout à mon conjoint à son arrivée. Il est renversé et en colère.
 
À notre retour à la maison, je contacte un ami urgentologue. Il me rassure en me disant qu'effectivement, les risques sont minces puisque l'instrument a tout de même été stérilisé.
 
Dans tous les cas, dans 6 semaines, je ferai prendre une nouvelle prise de sang à Liam afin de s'assurer que tout est correct. Pauvre petit, cela avait été tellement difficile la dernière fois.

3 commentaires:

Christine et Gilles a dit…

Pauvre petite coco,
Une prise de sang pour une erreur dont il n'est pas responsable du tout. Vous avez raison d'être fâchés, je sais bien que l'erreur est humaine mais quand même...Votre Liam est vraiment mais vraiment très beau et vrai petit ange dans son sommeil....

Anonyme a dit…

Pourquoi, mais pourquoi on vérifie ça APRÈS une opération au lieu d'AVANT???? C'est quoi la joke??? On vérifie si les instruments ont été bien stérilisés APRÈS??? Non, mais c'est pas impressionnant!!!!!!

Lâchez-pas Mel, ça achève!!! On pense fort fort à vous et on souhaite un prompt rétablissement à Liam!!

Diane xx

Anonyme a dit…

Je vais dire comme Diane, ce n'est pas fort de vérifier des instruments après une opération !!!! Heureusement ton garçon semble bien se remettre, et il est tout mignon !! Tiens nous au courant !

Julie